AvisPolar : Tout doit Disparaitre de Susan ISAACS (Ed. France Loisirs)

Bonjour mes Lecteurs,

 

Voici un livre acheté jadis chez France Loisirs que je viens vous proposer en retour de lecture.

 

Un soir d'Halloween, Courtney Logan, paisible mère de famille, disparaît mystérieusement de sa maison de Long Island. Jusqu'à ce jour de printemps où le jardinier retrouve son cadavre dans la piscine, deux balles en pleine tête !

 

La police suspecte son mari, Greg Logan. Seule Judith Singer, professeur d'histoire de 54 ans en mal
d'action et férue de romans policier, ne croit pas en sa culpabilité. Certes, elle ne connaît pas Greg, mais son intuition ne la trompe jamais. Jadis, elle a déjà résolu une énigme de ce genre ; ce fut une aventure très excitante, surtout qu'elle a collaboré à l'époque avec son amant le policier et qu'elle va le retrouver là, vingt ans plus tard.

 

Alors, c'est décidé, Judith, engagé par le beau-père de la victime Fancy Phil le gangster, mènera l'enquête et interrogera tout l'entourage des Logan. De Wall Street à Sun Valley, le fantôme de Courtney risque de l'entraîner plus loin qu'elle ne l'aurait imaginé.

 

J’ai aimé le fait que Judith n’a aucun lien avec la police ou la justice. C’est comme si vous et moi menions l’enquête. Elle doit se débrouiller par ses propres moyens. 

Le livre est plein d’humour, parfois cynique, l’écriture enjouée. Judith, c’est une espèce de Agatha raisin, légèrement moins gaffeuse (quoique…) mais restée quelque part adolescente.

L’histoire est intelligente, intéressante, les personnages farfelus et bien décrits.
Un roman policier de bonne facture, de lecture agréable, avec de bons rebondissements.

 

Extrait : D'une voix qui avait la suavité de l'acide sulfurique, Fancy Phil Lowenstein répéta : 

-Judith Singer ?

Puis il m'entoura les épaules d'un  bras suffisamment costaud pour me broyer les cervicales. Une image d'héroïne de film plongeant une main dans son sac pour en extraire un accessoire genre lime à ongles s'imposa à moi. Malheureusement l'idée : ah, ah, je vais lui enfoncer ma clé de voiture dans l'œil, ne m'effleura même pas.

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