AvisPolar : Le Crime du Vieillard d'en Face de Francette OLLIER-BLANC (Ed. du Bord du Lot)

Bonjour mes Lecteurs,

 

J'ai rencontré Francette lors du salon du Livre de Marmande cette année. 

 

Ma famille étant originaire de Duras, ville qu'affectionne tout particulièrement Francette, c'est donc tout naturellement que nous avons discuté un bon moment de nos souvenirs communs liés à la ville et à nos familles tant et si bien que finalement nous avons totalement occulté le fait que nous étions là pour l'amour des livres.

 

C'est donc avec un grand plaisir que, son roman dédicacé en main, je vous présente un retour de lecture d'un de ses livres qui se déroule dans la ville de Duras sans y être mentionné une seule fois. Etonnant, non ?

 

Violaine Saint-Marc, une pensionnaire de la Résidence des Glycines pour vieux cabossés, se voit enquêter sur des meurtres de personnes âgées. La passionnée de Polar va se renseigner sur les rancœurs passées et les souvenirs des anciens amours des résidents et ainsi aider son ami policier Calixte Vincenti.

 

Pas de quoi déchainer les passions, cela dit ce polar tout gentillet est un agréable divertissement en soi. 

C'est dans la même lignée que les "Agatha Raisin" de M.C. Beaton, mais en version française, plus localement dans mon département cher à mon coeur, le Lot-et-Garonne.

 

J'y ai retrouvé les coins cités qui sont bien connus dans la région. Même si la Résidence se situe à Duras, ce n'est pas sans me rappeler celle qui se trouve juste à coté de chez moi, qui porte également le même nom, et où sont organisés Loto et autres animations pour les pensionnaires retraités qui y vivent.

Ca m'a fait sourire.

 

J'ai également apprécié retrouver les expressions bien de chez nous, comme "faire chabrot", certains mots en patois qu'on utilise encore dans la vallée de la Garonne pour ceux qui tendent l'oreille à cet accent chantant.

 

A lire un soir d'été pour les amoureux des vieilles pierres et des souvenirs d'antan racontés par des vieux nostalgiques du "de notre temps, les jeunes, on savait vivre, on appréciait ce qu'on avait, on était heureux de vivre".

 

Extrait : Dans ces résidences, l'intégration au groupe relève du parcours initiatique. On investit les lieux à petits pas glissés. On ruse de la canne. On marque son territoire d'un foulard posé sur la chaise d'à côté. Puis, la chance aidant, vient le temps des premières complicités et des services rendus. Ou pas.

 

 

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