AvisPolar : Ils Vont Tous Mourir de Raphaël GRANGIER (Ed. du Caïrn)

Bonjour mes Lecteurs,

 

J'ai rencontré Raphaël au Salon du Polar de fargues Saint-Hilaire. Je ne connaissais pas encore ce jeune homme charmant et je ne demandais qu'à découvrir son panel de romans.

C'est ainsi que mon choix s'est porté sur ce livre là et c'est donc bien en main, dédicacé et avec grand plaisir que je viens vous en faire un retour de lecture.

 

Retour dans le passé. Nous sommes en 1986, dans le Nord du Périgord, un mois de juillet particulièrement chaud. 

La famille Rougier vient passer ses vacances au camping du château Le Verdoyer.

Ils ne sont pas les seuls et les enfants ont vite fait de faire amis-amis avec les autres enfants du camping. 

 

Tout pourrait rouler comme sur des roulettes à ceci près que des enfants du camping disparaissent et personne ne semble s'en apercevoir.

 

Le commandant Dubreuil va faire ratisser les environs et va mettre son flair de jeune enquêteur aux abois pour retrouver ces enfants, en espérant qu'ils soient encore en vie.

L'hypothèse d'un tueur en série se profile lorsqu'ils retrouvent les corps de ces enfants. 

 

Arrive comme un cheveu sur la soupe ce journaliste Raphaël Langlois un peu trop pressant pour résoudre avec le commandant ces mystères qui entourent ce criminel, Steinz, enfermé en Institut psychiatrique et qui connait étrangement tous les tenants et les aboutissant de l'affaire en cours.

 

Tous les indices retrouvés pointent en direction d'un jeune avec des troubles mentaux, Simon Gabin dit Gabilou et déjà connu par les gendarmes pour des faits violents. Mais est-ce réellement lui l'auteur de ces disparitions étranges ? 

 

Raphaël nous embarque dans ce monde rural qu'il connait manifestement sur le bout des doigts pour nous le raconter dans un polar sombre et sauvage.

Idéalement à lire sous la tente au camping pour un effet frisson garantie. N'oubliez pas de fermer votre tente, on ne sais jamais qui rôde la nuit… 

 

Extrait : Je demeure plongé dans mon souvenir. Mémoire gorgée de sang, neurones scintillants d'électrons, tout me revient avec force. Tout. Les sensations, les odeurs, le goût. Je crois, oui, je crois que c'est ce soir là que les choses ont basculé, que tout a pris son sens, que les engrenages se sont imbriqués les uns dans les autres.

Un rouage d'horloger. Une fine mécanique parfaitement huilée. Minutieuse et parfaite. La fraicheur envahit mes sens. Je me souviens… 

 

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